Dans le chapitre concernant Yilien, la sœur jumelle d'Ama, on découvre quelques aspects de la culture japonaise.
L'IKEBANA
Art traditionnel de la composition florale apparu avec l’arrivée du bouddhisme au VIIe siècle au Japon. Mélange de symbolisme, de philosophie et d’expression créative, l’ikebana est d'abord réservée à des usages religieux puis devient un art à part entière au même titre que la peinture ou la sculpture au Japon. Au fil du temps, plusieurs courants artistiques contribuent à l’évolution et à l’essor de ce loisir créatif.
Contrairement aux usages occidentaux, l’arrangement floral à la Japonaise ne se concentre pas uniquement sur la beauté des fleurs qui composent le bouquet, mais valorise l’intégralité de la structure. Chaque élément à son importance : le vase, les tiges, les branches, le feuillage et les fleurs. Adepte du minimalisme, l’ikebana privilégie la qualité à la quantité. Les lignes et les formes sont travaillées pour respecter les codes esthétiques et spirituels de l’art floral nippon. La Terre, l’Homme et le Ciel sont toujours représentés à travers les sculptures végétales.
Plus qu’un joli bouquet de déco d’intérieur, l’Ikebana transmet une véritable émotion à celui qui contemple la création. Comme de nombreuses disciplines japonaises, l’ikebana ou « La voie des fleurs » s’inscrit dans une philosophie inspirée directement de la nature.
(Source : Univers du Japon)
SHINTOÏSME
Le shinto ou shintoïsme est un ensemble de croyances datant de l'histoire ancienne du Japon, parfois reconnues comme religion. Elle mêle des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la plus ancienne religion connue du Japon ; elle est particulièrement liée à sa mythologie.
Les kami : esprits qui habitent ou représentent un lieu particulier, ou incarnent des forces naturelles comme le vent, les rivières et les montagnes. À chaque création d'un village, un sanctuaire était érigé afin d'honorer les esprits environnants et de ce fait s'assurer de leur protection. On croyait que les kami pouvaient être trouvés partout, qu'aucun lieu au Japon n'était en dehors de leur pouvoir.