Quatrième de couverture
"Le midi, Alex mange incognito dans le parc le repas que lui a préparé sa mère. Mais depuis quelque temps, une main anonyme s’amuse à tracer sur son banc des inscriptions au Tipp-Ex qui le visent directement. « Alex, tronche de nem », « Alex, bol de riz »... Alex est d’origine taïwanaise. Blessé et en colère, il efface chaque nouvelle insulte. Heureusement, son amie Sybille a d'autres idées pour affronter ce problème délicat."
Une question d'identité
Suite à un article à propos des insultes racistes sur leur blog, les éditions Syros m'ont demandé d'écrire un petit texte également en lien avec ce sujet, puisque c'est justement le point de départ du Banc. J'y explique ce qui a motivé l'écriture de ce roman : je souhaitais avant tout parler de double culture sans forcément en faire un livre sur le racisme. Retrouvez l'article ici.
Le banc a pour point de départ une insulte, écrite à l’intention d’Alex et visant ses origines. Je n’ai pas voulu écrire un roman sur le racisme, mais plutôt sur la double culture.
Alex, d’origine asiatique – mais il aurait pu tout aussi bien être d’une autre origine –, est partagé entre rejet et appropriation de ses racines. Sa double culture, qui aurait dû être une force, une source d’enrichissement, devient une tare, quelque chose de honteux, parce que certains pointent du doigt cette différence en l’insultant. Pour Alex – comme pour tout enfant ou adolescent de parents immigrés –, paraître toujours étranger dans le pays où l’on est pourtant né pose un problème d’identité et d’intégration, et les insultes racistes entravent d’autant plus toute démarche qui pourrait l’amener à apprécier la culture de ses parents.
J’ai voulu écrire Le banc pour partager ce ressenti et montrer qu’en prenant réellement conscience de la richesse que nous apporte cette double culture, on parvient à s’épanouir, à s’accepter tel que l’on est. On se rend ainsi compte que l’insulte raciste n’est provoquée que par la méconnaissance de l’autre et l’absence d’ouverture de certains aux cultures étrangères.
Prix et sélections
Alex, d’origine asiatique – mais il aurait pu tout aussi bien être d’une autre origine –, est partagé entre rejet et appropriation de ses racines. Sa double culture, qui aurait dû être une force, une source d’enrichissement, devient une tare, quelque chose de honteux, parce que certains pointent du doigt cette différence en l’insultant. Pour Alex – comme pour tout enfant ou adolescent de parents immigrés –, paraître toujours étranger dans le pays où l’on est pourtant né pose un problème d’identité et d’intégration, et les insultes racistes entravent d’autant plus toute démarche qui pourrait l’amener à apprécier la culture de ses parents.
J’ai voulu écrire Le banc pour partager ce ressenti et montrer qu’en prenant réellement conscience de la richesse que nous apporte cette double culture, on parvient à s’épanouir, à s’accepter tel que l’on est. On se rend ainsi compte que l’insulte raciste n’est provoquée que par la méconnaissance de l’autre et l’absence d’ouverture de certains aux cultures étrangères.
Prix et sélections
Prix de l'invité jeunesse 2013/2014 catégorie "Rouge grenadine" des Médiathèques de la communauté de communes de Parthenay-Gâtine
Prix Manuel Azaña 2014, salon du livre jeunesse de Montauban
Sélection Prix Coup de cœur, Limoges, 2014 / Sélection Prix Grain de sel 2013-2014 / Sélection Prix Passerelle 2014-2015 / Sélection Prix Nord-Isère des jeunes lecteurs 2014-2015
Presse
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Traduction
Des extraits du Banc ont été traduits par Jane Roffe pour le magazine en ligne Words Without Borders.