Comme un oiseau dans les nuages est un roman étape, de ceux qui nous font dire, une fois achevée, qu'un pas est franchi, parce qu'on a enfin réussi à poser sur le papier des mots qu'il nous fallait écrire, qu'on a livré une part de soi, sans trop en dévoiler non plus... Il faut bien qu'il nous reste des choses à écrire ! J'aurais pu simplement dédicacer ce roman à mes parents, à ma mère, à cette fameuse Ama qui révèle tout ou presque, mais il faudrait ajouter une partie de la famille qui compose mon arbre généalogique, et ceux qui m'aident quotidiennement, régulièrement, ponctuellement, à continuer, à persévérer... Et là, tout se bouscule, et à vouloir remercier trop de monde, on ne remercie plus personne...
Je pallie donc ici à l'absence de dédicaces et de remerciements dans ce roman :

Il y a eu une lettre
illustrée d’un soleil – en quelle année était-ce ? –
d’une petite Anna-Mei – Annamei peut-être ? –
qui s'est mêlée aux racines torturées
d'un arbre aux branches cassées,
dans lequel figurait
une Ama à peine romancée ;
un déclic : une photographie de Furuya,
les histoires d’Eva un midi,
l'écriture, cent fois remise à plat,
tant et si bien qu'on ne sait plus quelle version on a lue
– V1 pour Nicolas, as usual,
V2 Morgane et Élisa, V6 Clémence,
V12 Morgane encore ? –
– celle-là est la bonne ! pour Stéphanie alors...
Merci à elle qui depuis le début m’édite,
à Gilberte qui a préparé la copie,
à Françoise pour la couverture magnifique.
Un mot aussi pour la patience d’ange du papa
de nos deux petits anges nés entre-temps,
pour les rencontres au fil du temps,
pour mes parents, ma sœur, ma famille,
pour Armine et Olivier qui m'ont fait apprivoiser
cet instrument roi bien trop grand pour moi,
À vous tous, merci…

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